BIOGRAPHIE
L'artiste
Née dans la Loire. Vit et travaille à Paris.
Adhérente à la Maison des Artistes N° P133625, n° siret 431974922
Résidences. Séjour à la Cité des Arts, Paris 1981, 82, et dans deux Fondations en Espagne, 1996, 1997, Calaceite, 1999 Mojacar.
Collections publiques : villes de Paris, Issoire, musée de France, Opale Sud, Berck, entreprise, « l’air liquide» Paris
Collections privées : France, Paris et province, Allemagne, Belgique, Luxembourg.
Représentée par les galeries Univer Colette Colla, Paris et Cécile Loiret, Vannes.
Instagram : raphaellepiart.
Site : www.raphaellepia.fr
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Raphaëlle Pia est peintre de la nature.
A 20 ans, elle vient à Paris pour étudier à l’Université d’Arts Plastiques et aux Beaux-arts. Elle découvre la peinture et obtient l'agrégation d'Arts Plastiques. Tout en enseignant elle ne cessera de peindre. Passionnée par cette ville si culturellement riche, elle s’y fixe définitivement.
Aujourd’hui elle occupe un atelier de la Ville de paris, donnant sur un jardin naturel, adossé au cimetière du Père Lachaise. Par les fenêtres elle voit passer les saisons et parfois, elle s’attache à transposer en peinture ce qu’elle observe comme dans la série des PRINTEMPS, présentée à la galerie Univer Colette Colla en 2019.
Les sujets de ses tableaux sont souvent saisis dans la campagne ou les forêts et peints de manière mi-abstraite mi-figurative. Surprendre l’oeil du spectateur et entrebâiller la porte vers de nouvelles possibilités sensorielles est le fondement de son œuvre.
Démarche
Révéler l’abstraction sensible du motif.
Peindre m’a permis de trouver une forte raison de vivre ainsi que d’échanger avec d’autres au plus haut niveau. Certains spectacles m’émeuvent. Je m’efforce de les transcrire en révélant leur abstraction, par la recherche
picturale. Après les Paysages français et espagnols (1) j’ai réalisé des portraits de Roses hors d’échelle (2) puis des Sous- Bois du Haut Forez (3) et plus tard, des « Baies de Somme » (4)
Je commençais par des croquis sur nature, à l’aquarelle, au pastel ou à l’encre de Chine. A l’atelier ces notes soutenaient l’agrandissement sur toile. Il ne s’agissait pas de refaire à l’identique. Chaque fois je cherchais la
solution technique et les outils qui pouvaient faire avancer la recherche tout en rendant au mieux mon émotion, plissages, balai, serpillière, jets d’eau, photo, vidéo… Le hasard provoqué intervenait, par goût du jeu.
Ces dernières années l’observation des décors de l’art roman (m’ont entraînée vers des préoccupations plus sociétales et politiques. Pour être en mesure de me connecter au monde actuel ces investigations m’ont poussée vers de nouveaux outils comme le stop motion du cinéma expérimental ou la peinture en spray des graffeurs. Les collaborations avec d’autres artistes, photographes, curateurs, monteurs alimentent et enrichissent mon travail.
